https://lejournal.cnrs.fr/articles/de-la-molecule-a-lodeur Percevoir une odeur revient à percevoir un accord musical produit sur un orgue de 400 touches. .Si l’on peut dire qu’une odeur nous attire ou que nous ne l’aimons pas, nous faisons rarement attention à la complexité des sensations qu’elle éveille en nous. Des chercheurs explorent ce «sens chimique» qui, de la modélisation moléculaire à la détection de maladies, commence à peine à être compris et exploité.
Marcher le nez au vent en se laissant bercer par les souvenirs et les sensations qui surgissent au gré des odeurs que nous croisons. Presque tout le monde en a fait l’expérience, parfois intense. Derrière les images et les sons qui nous assaillent, se déroule un processus neurobiologique complexe : la transformation d’une molécule en émotion. À l’origine de toute perception olfactive, il y a une molécule suffisamment volatile pour voyager dans l’air et suffisamment hydrophile pour pénétrer dans le mucus de notre cavité nasale, là où baignent les cils des neurones chargés de capturer ces molécules. Alors que les couleurs sont transcodées par trois types de cellules réceptrices – appelées cônes et situées dans la rétine –, les odeurs le sont par les 400 récepteurs présents dans les neurones situés au fond de la cavité nasale ! Un récepteur pouvant reconnaître plusieurs molécules, et une molécule pouvant activer plusieurs récepteurs, cela permet une myriade de combinaisons. « Percevoir une odeur revient à percevoir un accord musical produit sur un orgue de 400 touches : le système olfactif est ainsi formidablement complexe car il y a virtuellement une infinité d’accords », explique Jérôme Golebiowski, professeur à l’institut de chimie et codirecteur du groupement de recherche transdisciplinaire Odorants-odeurs-olfaction... lire la suite sur le site cité plus haut
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